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Les outils du traducteur / II

... et voici la partie II de l'article Les outils du traducteur / I.

 

 

Les moteurs de recherche

Pas besoin d’exemples. Les moteurs de recherche ont un peu la même fonction que les dictionnaires des cooccurrences. On hésite entre les prépositions "de" et "à" ? On fait une recherche entre guillemets ("capacité de comprendre" et "capacité à comprendre") pour vérifier le nombre d’occurrences de chacune. Les résultats sont évidemment à prendre avec des pincettes : si la plupart des sites sur lesquels vous tombez sont des sites russes traduits avec Google traduction, il y a peut-être anguille sous roche...

 

 

Les encyclopédies

Les encyclopédies, en ligne ou papier, et même les moteurs de recherche, s’avèrent très utiles quand on a besoin de comprendre un concept méconnu ou un objet non identifié. Et s’il y a des images, c’est encore mieux : on pourra alors chercher le mot dans les deux langues et comparer les images pour être sûr d’avoir trouvé la bonne traduction. Un œuf poché, c’est bien un uovo in camicia ?

 

 

Les glossaires

Quand on traduit souvent des textes appartenant à un même domaine spécialisé, on a intérêt à créer un glossaire, c’est-à-dire une liste de termes avec leur traduction. C’est le résultat de toutes les recherches effectuées : ce serait dommage de ne pas prendre note d’un terme qu’on a cherché pendant des heures. Et comme ça, la prochaine fois, il suffira d’ouvrir le glossaire ! C’est un outil que les traducteurs créent eux-mêmes, mais on en trouve aussi sur le net.

Glossario dei termini del vino

 

 

Les grammaires

On a beau essayer de retenir règles et exceptions, on a toujours des doutes ! Et les grammaires sont faites pour ça, pour être interrogées. J’avoue que dans ce cas, je me méfie du net. J’attends que quelqu'un me fasse changer d’avis. Et d’ici là, je consulte mes bibles : Le Bon Usage et La grammatica della lingua italiana de Marcello Sensini.

 

 

Les logiciels de TAO

Traduction Assistée par Ordinateur. Ou CAT, Computer Assisted Translation, comme on l’appelle dans le reste du monde ;). Imaginez que vous avez un texte de plusieurs pages à traduire. Peut-être dans le domaine du marketing, avec beaucoup de phrases qui se répètent. Le principe de base d’un logiciel de TAO est assez simple : il mémorise vos traductions en créant des mémoires de traduction et quand vous tombez sur une phrase qui se répète à l’identique ou presque, il vous rappelle la traduction que vous aviez choisie la première fois. Le gain de temps est souvent très conséquent, notamment sur les gros projets. Parmi les nombreuses fonctions de ces logiciels, il y a celle de pouvoir créer un glossaire associé au texte traduit, de façon plus ou moins automatisée, et applicable ensuite à d’autres textes.

Vous êtes curieux ? Téléchargez OmegaT, un logiciel de TAO en libre accès.

 

 

Il existe bien sûr d’autres outils, comme les correcteurs d’orthographe ou les logiciels de dictée, mais ne m’en servant pas, je ne peux pas juger de leur degré de performance. 

J’espère en tout cas avoir atteint mon objectif, avec cet article qui vous présente les outils du traducteur. N’hésitez pas à me signaler d’autres ressources !

 

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